La composition des micro-organismes vivant dans le vagin chez le Bonobos (Pan panicus) est caractérisée par le phylum d’Actinobacteria dominé par les genres Gardnerella, Atopobium et Prevotella, selon une étude publiée dans le journal BRILL.
A lire aussi: la pression anthropique sur les Gorilles et leurs habitats dans le Parc National de Maiko : les scientifiques alertent
Cette étude a été réalisée dans le but de caractériser le microbiote vaginal (micro-organismes vivant dans le vagin) des bonobos et déterminer la relation entre le pH vaginal et la taille du gonflement, renseigne Sheby D. Samartino, chercheur au département d’anthropologie de l’université du Texas à San Antonio, aux Etats-Unis.
Selon lui, pendant 21 jours, 71 prélèvements vaginaux auprès de trois femelles adultes vivant en cohabitation dans le sanctuaire Ape Cognition and Conservation Initiative à Des Moines, Iowa aux états unis, ont été réalisées.
Un total de 3 452 variantes de séquences des fragments d’ADN amplifiés par PCR (amplicons) ont été enregistrées à partir de 12 échantillons vaginaux.
Le score de pH moyen enregistré était de 6,1 et les niveaux variaient en fonction de la taille relative du gonflement.
Egalement, cette étude n’avait pas la dominance bactérienne de Lactobacillus spp. souvent mis en évidence dans les études sur les micro-organismes vivant dans le vagin humain.
Les résultats de cette étude suggèrent qu’il pourrait y avoir d’autres facteurs contribuant à la protection de l’environnement vaginal des bonobos. Une analyse future d’un échantillon plus large est nécessaire pour bien comprendre comment la socialité et la sexualité façonnent le microbiote vaginal et la santé de l’hôte, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
Un commentaire
Pingback: Découvre les menaces qui pèsent sur les bonobos (Pan Paniscus) dans la Réserve Naturelle de Sankuru - SDDNature