Une équipe des chercheurs a caractérisé les conflits homme-primates autour du Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) pour identifier les types de menaces que représentent les animaux sauvages pour les ménages vivant à proximité du PNKB, déterminer l’impact de ces menaces, et analyser les contraintes de mesures mises en place par les gestionnaires du Parc pour gérer ces conflits.
Selon cette étude publié dans le journal africain de l’éducation, des sciences et de la technologie, les ménages vivant à proximité du PNKB, principalement composée de la population autochtone pygmée, sont exposés aux agressions physiques au zoonoses et à la destruction des cultures cultivées dans les champs et les habitations par des animaux sauvages, dont des chimpanzés, Cercopithèque et Gorilles sans aucun moyen de défense.
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Le chercheur principal, Basubi Muke Matthieu, de la faculté de Sciences agricoles et environnementales de l’université évangélique en Afrique (UEA), et son équipe ont constaté que les menaces des primates pour les ménages modifient les relations qui existaient autrefois entre ces animaux et la population locale conduisant à un conflit ouvert entre les deux parties.
Cependant, les conflits homme-faune sauvage peuvent servir de prétexte au braconnage ou à la chasse aux grands singes. Cela conduit à une chasse illégale, qui constitue la plus grande menace pour la survie des faune sauvage, y compris dans les zones protégées renseignent la littérature.
Pour les autochtones, la fréquence de menaces émanant des animaux sauvages du parc serait réduite si l’Etat congolais leur accordait le droit d’accès au parc et proposerait une initiative visant à créer des lois punitive destinées aux personnes qui détiennent illégalement des animaux chez elles.
C’est pourquoi, des mesures fortes et claires pour la conservation de la faune sauvage du PNKB doivent être prises de toute urgence, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
Un commentaire
J’ai beaucoup apprécié l’abstrait de la publication et j’aurais besoin de l’article pour lire. Merci beaucoup le travail