Une étude publiée dans le journal de la production plus propre par une équipe composée de chercheurs de l’université de Gand, KU Leuven et vétérinaire sans frontière, démontre que la mise en œuvre de digesteurs à l’échelle domestique dans les pays en développement est essentielle pour atteindre l’objectif de développement durable 7 visant à garantir une énergie propre et abordable dans les pays en développement.
A lire aussi : Une équipe de chercheurs propose les pratiques de valorisation des déchets domestiques en compost dans la ville de Bukavu
Selon Laurence Strubbe, auteur principal et chercheur au Groupe de recherche BioCo de l’université de Gand, cette étude avait quantifié à la fois la production de biogaz et les émissions nettes de gaz à effet de serre, en utilisant le Rwanda comme région de référence.
Un cas de référence comprenant un digesteur à dôme fixe de 4 m3, alimenté avec du fumier d’en moyenne 2 vaches produisait 0,33m3 de biogaz qui répond à 65% des besoins de cuisson d’une famille moyenne de 4 adultes et 2 enfants, renseigne l’auteur.
L’utilisation d’un sol en terre nue dans l’étable entraînait une réduction de 28% de la production de biogaz. Ce qui souligne la recommandation d’un sol en béton, précise cette étude.
A lire aussi : Collecte des déchets à Bukavu : la sensibilisation de la population s’impose
Les émissions nettes de gaz à effet de serre d’un digesteur à l’échelle domestique, y compris un pourcentage de fuite était estimé à 9%, entraînent une réduction de 2,4 tCO2 par ménage par rapport à la cuisson au bois uniquement.
De plus, l’utilisation du digestat comme engrais améliorait encore la réduction jusqu’à un total de 2,5 tCO2. Les principales opportunités de minimisation des émissions comprennent l’optimisation de la température, du flux de fumier et la réduction des fuites, qui doivent être prises en compte lors de la conception, de l’exploitation et de la formulation des politiques, conclut l’auteur.
La rédaction