La biodiversité est confrontée à une grave crise d’extinction avec des pertes d’espèces qui atteignent des niveaux trois fois plus importants que les moyennes estimées sur les temps géologiques (Claver et al., 2011 ; Munay, 2004 ; Brooks et al., 2007).
Globalement, les activités humaines réduisent la diversité des espèces, les structures des peuplements et des processus écologiques à diverses échelles spatiales (Olden et al., 2004 ; Ladle et Whittaker, 2011 ; Chapin et al., 2000 ; Fahrig, 2003 ; Foley et al., 2005).
Pour permettre aux parties prenantes de la forêt de Burhinyi de mieux planifier l’aménagement et la conservation de cette dernière en vue d’un développement local durable, Bertin CISIRIKA MURHABALE a réalisé et publié en août 2020 une étude intitulée « Evaluation des connaissances et de l’impact des pratiques des populations riveraines sur la conservation de l’avifaune de la Forêt de Burhinyi (Itombwe, Sud-Kivu, RD Congo) » dans l’objectif d’évaluer l’impact des principales activités humaines, des techniques de piégeage sur l’avifaune et les perçoivent de la population riveraine de la forêt de Burhinyi sur la conservation des oiseaux.
Les résultats de cette étude renseignent les activités anthropiques qui pourraient avoir un impact négatif sur l’avifaune de Burhinyi. Il s’agit de l’agriculture, l’élevage, la chasse, l’exploitation minière et le petit commerce.
Selon cet auteur, les oiseaux sont couramment abattus pour la consommation. Et pour y parvenir, quatre techniques de chasse d’oiseaux (Catapulte, Pièges artisanaux, Filets japonais et la glue artisanale) sont utilisées dans la zone d’étude renchérit l’auteur.
Pièges artisanaux et filets, sont deux techniques de chasse les plus utilisées à Cirere, Nirinja et Kalambo.
Etant donné l’impact de ces engins de chasse sur l’avifaune, l’auteur recommande une sensibilisation des activités de conservation de l’avifaune, dans ces trois groupements.
Au sujet de la quantité d’oiseaux abattus et les taxons affectés journalièrement par les chasseurs, l’auteur précise qu’elle varie d’un groupement à l’autre.
Selon toujours cet auteur, bon nombre de paysans disposent des connaissances importantes sur les oiseaux dont ils ne souhaiteraient pas la disparition totale.
Joël MUBAKE
2 commentaires
Very good this project.
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