Une étude réalisée dans 5 groupements de la chefferie de Bangengele autours du parc national de la Lomamie répertorie 37 espèces des plantes à la base des produits forestiers non ligneux (PFNLs) d’origines végétales.
Selon cette étude publiée dans International Journal for Multidisciplinary Research, les espèces répertoriés sont reparties en 33 genres et 24 familles, dont les arbres sont plus représentés avec 17 individus suivis des lianes avec 9 individus, les herbacées avec 7 individus souvent présents dans la jachère près des différents villages et en fin les arbustes avec 4 espèces.
A lire aussi: les produits forestiers non ligneux: source de revenus à valoriser pour les ménages autours du PNKB
Selon UYULU YAMBA Johnson, l’auteur principal et Chef de travaux à l’ISEAV Maniema, La cueillette des fruits de ces espèces occupe une place importante dans la vie socioéconomique des populations. A part l’autoconsommation, ces PFNLs sont aussi vendus sur les marchés et rapportent, surtout aux femmes, des revenus substantiels qui leurs permettent de subvenir à leurs besoins essentiels.
Ainsi, parmi les 37 espèces exploitées, seulement 13 sont principalement commercialisées localement. Il s’agit de : Tetracarpidium conophorum(Kaso), Chrysophyllum lacourtianum(Pafu), Piper guineense(Keshu), Cola acuminata(Gwengwele), Garcinia cola(Yomba), Gnetum africanum(Fumbwa), Scorophleus zenkeri(Ohidi), Landolfia owaeriensis (Mabungu), Afromomum sanguinum(Masusu), Afromomum alboviolaceum(Mususu), Pentadiplandra brazzeana(Ochimi), Dioscoria praehensilis (Melele en kingengele), Myrianthusarboreus (Okomu).
A lire aussi: la diversité des espèces d’insectes consommées en République Démocratique du Congo : en savoir plus
En effet, tout le PFNLs sont consommés soit cuits, grillés ou bouillis, et les restes sont consommés crus.
Des programmes d’exploitation rationnelle et de valorisation des espèces à usages multiples doivent être encouragés pour diminuer le risque d’insécurité alimentaire et de déséquilibre écosystémique dans l’environnement immédiat dans la chefferie. Des recherches sur la valeur nutritive (composition chimique) des organes consommés doivent également être conduites, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
2 commentaires
Merci beaucoup pour cette information, mais aussi veuillez diligenter cette étude de la composition chimique pour nous éviter une intoxication alimentaire prochainement.
Pingback: Comment libérer le potentiel de production d’igname au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo ? - SDDNature