Depuis les années 2010, l’humanité dépasse la capacité de régénération de la planète (biocapacité mondiale) de 44 à 192%. C’est qui indique que le métabolisme sociétal fonctionne déjà au-delà des limites de sécurité.
C’est les résultats d’une étude réalisée par Maria Serena Mancinia (2015) en comparant les résultats de l’empreinte écologique(la pression exercée par les hommes sur les ressources naturelles et les services écosystémiques fournis par la nature) et de la biocapacité mondiales(la capacité des écosystèmes de se renouveler) basés sur (1) le carbone gagné par la croissance nette de la matière sèche dans la biomasse aérienne (c’est-à-dire toute la partie visible des arbres : tronc, branches et feuilles) et souterraine (c’est-à-dire les racines), (2) la matière sèche perdue dans les feux de forêt (en soustraction de la croissance de la biomasse), (3) les émissions de carbone dues à la respiration du sol (donc en tant que perte de carbone de l’écosystème), et (4) le carbone intégré dans les produits ligneux récoltés.
L’empreinte carbone(la capacité moyenne de séquestration du Carbonne d’un hectare de forêt moyenne mondiale) étant devenue pertinente au cours des dernières décennies, car l’accumulation croissance de Carbonne dans l’atmosphère est largement considérée comme le principal moteur du changement climatique, l’auteur avait levé l’option de faire la lumière sur la méthodologie et les paramètres utilisés pour calculer la composante carbone de l’empreinte écologique, en mettant l’accès sur l’amélioration des calculs de la capacité moyenne de séquestration du Carbonne d’un hectare de forêt moyenne mondiale sur recommandation données dans Kitzes et al. 2009.
Pour y parvenir, l’auteur a pris en compte les méthodes et les données actualisées sur la croissance de la biomasse fournies par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) et les données sur la surface des forêts de la FAO (l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture).
En évaluant l’empreinte carbone en tenant compte des données d’entrée plus actualisées et plus complètes, l’auteur enregistre la valeur de (0,73 t C ha-1 an-1), contrairement à la valeur précédemment utilisée (0.97 t C ha-1 an-1) de l’édition 2010.
Selon l’auteur, le remplacement de cette valeur est due à l’utilisation de données d’entrée plus actualisées et plus complètes, ainsi qu’au fait que la nouvelle valeur de l’empreinte carbone représente une mesure de la production nette de l’écosystème des forêts plutôt que de la production primaire nette.
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Cette actualisation des données a entraîné l’empreinte carbone et l’empreinte écologique totale à augmentation de 33 % et 17 %, respectivement, en 2010 respectivement pour l’année 2010, précise l’auteur.
En comparant les résultats de l’empreinte écologique et la biocapacité mondiale basés sur les quatre options de calcul de l’empreinte carbone, l’auteur découvre que la capacité de régénération de la planète évaluée à 61 à 146% en 2010, est réellement de 44 à 192% en 2014, en prenant en compte la mesure de production nette de l’écosystème. C’est qui indique que le métabolisme sociétal fonctionne déjà au-delà des limites de sécurité, précise l’auteur.
Des recherches supplémentaires sont encouragées pour analyser en détail l’influence d’autres facteurs sur l’empreinte carbone ainsi que sur l’empreinte écologique globale, recommande l’auteur.
Joël MUBAKE
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