Le lac Kivu est un lac important à étudier, surveiller et conserver pour être un lac transfrontalier alimentant un autre grand lac important, le lac Tanganyika du Rift Albertin, la branche ouest du Rift est-africain, ses pêcheries, son eau, ressources en méthane et production hydroélectrique à l’exutoire, hébergeant une importante industrie de transport entre le Nord-Kivu et le Sud-Kivu (RD Congo) ainsi qu’entre les Districts de l’Ouest du Rwanda ; et le potentiel touristique et récréatif. C’est la conclusion du travail intitulé Situation actuelle et voie stratégique pour la gestion à long terme du lac Kivu (Afrique de l’Est) de Monsieur Muvundja Fabrice Amisi et al., Enseignement et Recherche en Hydrobiologie Appliquée de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu (ISP), publié dans le journal de recherche sur les Grands Lacs en date du 28 avril 2022.
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Selon l’auteur, le lac Kivu fournit des moyens de subsistance à 5,7 millions de personnes vivant dans les deux pays riverains de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda. Le lac Kivu subit actuellement de nombreux facteurs de stress, notamment la destruction de l’habitat des poissons, la pollution, les espèces envahissantes, la faiblesse de la gouvernance et de l’application des lois ainsi que les conflits entre les pays riverains.
Il poursuit en disant que l’un des plus grands défis sur le lac Kivu est la limitation de la recherche coordonnée et cohérente sur le lac. L’attention scientifique aux grands lacs n’est souvent pas considérée comme une priorité suffisamment élevée par les pays riverains, bien que le lac soutienne les moyens de subsistance de millions de personnes et contribue au PIB des deux pays.
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Bien que nous ayons une bonne compréhension de la géologie, de la physique, de la chimie et de la biologie de base du lac, l’auteur recommande le renforcement des cadres de surveillance et de recherche à long terme pour acquérir une compréhension plus complète des changements résultant des utilisations humaines et du réchauffement climatique. Celles-ci seraient nécessaires pour développer de bonnes politiques et décisions de gestion pour une santé et une utilisation durables et à long terme des ressources du lac.
Joel MUBAKE
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