Une stratégie prometteuse pour générer une résistance au virus de la panachure jaune du riz (RYMV) dans les lignées d’élite d’Oryza sativa vient d’être mise au point, selon une étude publiée dans le journal de biotechnologie végétale Wiley.
L’auteur principal, Yugander Arra, de l’université de Dusseldorf, déclaré qu’ils ont évalué si l’édition du génome CRISPR/Cas9 des deux paralogues de la nucléoporine du riz OsCPR5.1 (RYMV2) et OsCPR5.2 pouvait être utilisée pour introduire la résistance à la panachure jaune du riz (RYMV) dans la variété Japonica Kitaake.
A en croire l’auteur, après les analyses, seuls les mutants avec perte de fonction oscpr5.1 étaient totalement résistants, tandis que les mutants oscpr5.2 avec perte de fonction restaient sensibles, ce qui laisse entendre qu’OsCPR5.1 joue un rôle spécifique dans le virus de la panachure jaune du riz (RYMV).
Les mutants oscpr5.1 et oscpr5.2 simples et doubles n’ont présenté ni symptômes indicatifs de phénotypes imitant une lésion, reflétant peut-être une différenciation fonctionnelle, renchérit l’auteur.
Selon toujours cet auteur, cette découverte constitue une étape préliminaire pour les variétés adaptées localement pour les petits producteurs alimentaire en Afrique.
Une loi qui s’applique à l’Afrique dans son ensemble autorisant l’utilisation de plantes génétiquement modifiées est nécessaire pour maximiser les avancées technologiques bénéfiques pour l’agriculture africaine ; en particulier, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
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