Les informations contenues dans cet article sont tirées dans l’article intitulé « Caractérisation de la pêche au Lac Kivu » de Professeur Dr AKONKWA BALAGIZI, Professeur et chercheur de l’Université Officielle de Bukavu.
Les ressources naturelles du Lac Kivu étant une richesse pour les populations riveraine, constituant une activité socioéconomique importante; son exploitation abusive constitue un danger; plus particulièrement pour les habitants de la province du Sud-Kivu.
Ceci du fait que les poisson du Lac Kivu sont en voie de disparaitre, malgré qu’ils constituent la principale source de protéines animales dans les régions adjacentes.
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Une situation qui doit nécessairement pousser la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda, deux pays partageant le lac, à développer certains projets, afin de permettre le développement à travers les activités de pêche.
Pour ce faire, les activités de pêche dans le lac Kivu ont été anéanti par les conflits armés de l’Est de la République Démocratique du Congo, car ces derniers ont engendré l’exode rural, et pour assurer la survie, la population s’est majoritairement adonnée à la pêche au lac Kivu et au lac Tanganyika.
A cet effet; et du fait que les dernières études sur la pêche dans la partie congolaise du lac remontent en 1999, il s’est avéré nécessaire de caractériser les engins et les pratiques actuelles de la pêche sur ce lac afin d’en évaluer l’influence sur les ressources halieutiques.
C’est ainsi que, dans un milieu aquatique, généralement quand le niveau d’exploitation augmente et que les poissons de grande taille deviennent rares, les pêcheurs s’adaptent en réduisant la taille des mailles et ou en changeant les techniques de pêche. Pour rappel, la moustiquaire associée au Lusenga est faite d’un filet carrelet usé et d’une moustiquaire.
Outre, l’acquisition d’un permis de pêche au lac Kivu est conditionnée par les preuves d’appartenance à une association des pêcheurs (groupe professionnel). Plusieurs associations des pêcheurs se mettent souvent ensemble pour former une structure appelée « synergie ».
Ainsi, tout nouveau pêcheur doit d’abord intégrer l’une des associations des pêcheurs avant de solliciter un permis de pêche auprès de la coordination provinciale de l’environnement.
C’est pourquoi, les activités de pêche dans ces zones doivent être suivies de près en proposant d’interdire l’usage des filets aux mailles fines en vue d’une gestion rationnelle des ressources halieutiques du lac Kivu.
Il sied de rappeler cependant qu’actuellement, les activités de pêche au lac Kivu reposent sur l’utilisation de 9 engins de pêche que sont les filets maillants, le filet carrelet, la senne de plage, le tulle moustiquaire, la moustiquaire associée au Lusenga, la palangre, la ligne simple, la nasse et le filet épervier.
D’où Les filets maillants sont les engins de pêche les plus utilisés alors que la palangre est l’engin de pêche le plus sélectif.
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