La teneur moyenne en carbone organique classe la tourbière de Nangongo comme tourbière mature et sa tourbe pourrait être utilisé en fabrication de briquettes, selon une étude publiée dans le journal Sience Research.
L’analyse physico-chimique des échantillons ont montré une teneur en cendres généralement faible par rapport à la teneur en matière volatiles, ainsi qu’une carence en certains minéraux tels que les oxydes de silice, de calcium et de magnésium, explique l’auteur principal, Michael Ndangano Bulangashane, chercheur à l’école de mine de l’Université officielle de Bukavu.
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Selon lui, la tourbière de Nangongo est dans la catégorie de tourbe ombrotrophe. La stratification de cette dernière comprend une tourbe fibrique en surface, tourbe saprique au milieu et tourbe humique au fond.
Les analyses physiques présentes la teneur moyenne en humidité de 27,3% ; la densité moyenne de 1,0 ; les matières volatiles en moyenne de 62,7% ; la teneur en cendre en moyenne de 30%.
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Le pouvoir calorifique est de l’ordre de 5584 kcal/kg, supérieur à la limite exigée de 4464 kcal/kg par certains auteurs, renchérit l’auteur.
Les analyses chimiques présentent le pH de 3,9 ; la teneur en carbone de 7,0% ; et la matière organique en moyenne de 12,2%.
Les caractéristiques de cette tourbière la classe comme tourbière mature. Ces résultats amenèrent à la conclusion préliminaire que la tourbe de la tourbière de Nangongo pourrait être utilisée en fabrication de briquettes, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
3 commentaires
Il a totalement raison
Je vous salue et vous remercie de la conclusion.
N’est-il pas possible que le gouvernement Congolais voie comment investir dans le recherche afin de mobiliser des investissements pour produire des briquettes.
La tourbe pour la production de briquettes correspond aux émissions de Co2 et le 67% des matières volatiles.
Pourquoi seulement les briquettes ?
La concentration du méthane dans la.tourbe de montagne est considérable, cela constituerait des émissions lorsqu’on brule les briquettes.