Après le sommet de la terre et du climat, la RDC s’est engagé à éliminer la pauvreté et la faim d’ici 2030. Toutefois, les différentes vagues de la pandémie de covid-19, ces sont ajouté aux multiples obstacles qui empêchent le pays à réaliser l’objectifs qu’il s’est assigné, pour permette aux pauvres de sortir de leurs galères et de subvenir à leurs besoins.
Cependant, plusieurs citoyens congolais vivent toujours avec moins de un dollar par jour.
Dans une réflexion du Professeur MANGAMBU MOKOSO de l’Université Officielle de Bukavu, Département de Biologie, Faculté des Sciences et chercheur au laboratoire de Systématique Végétale, Biodiversité et Management des écosystèmes (LSVBME), affirme que les forêts congolaise restent la solution pour éliminer l’insécurité alimentaire et la pauvreté en République Démocratique du Congo.
Ce dernier renseigne qu’avec une économie pauvre et le problème d’accès au crédit, aux services et aux ressources naturelles ; la population congolaise n’est pas en mesure d’améliorer leur capacité à gérer les risques et de mettre en relation les petites exploitations agricoles avec les marchés.
La pandémie de covid-19 a accentuée l’insécurité alimentaire et la pauvreté dans les zones forestières.
Les investissements agricoles ont été et sont encore moins efficace ; accentués par les incidences de la pandémie et des mesures de confinement, qui ont beaucoup touché en particulier les personnes vulnérables.
Bien avant la pandémie, une partie importante des progrès de la population avait eu un coût élevé pour l’environnement.
L’intensification de la production agricole et le défrichage des forêts, menés dans le but de produire toujours plus de denrées alimentaires et autres produits agricoles, ont entraîné une dégradation de l’environnement et contribuent à la crise climatique.
Pour relever les défis, le professeur Jean de Dieu MANGAMBU MOKOSO, recommande une transformation des systèmes agroalimentaires mondiaux comme il a été recommandé au Sommet des Nations Unies de 2021, sur les systèmes alimentaires et d’autres initiatives.
Il s’agit aussi de se relever à la fois d’une crise de pandémie qui s’inscrit dans le court terme, et qui touche la santé humaine sur toute la planète.
D’autres voies peuvent être empruntées pour assurer l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture durable. C’est comme par exemple, une vision de Laboratoire de Systématique Végétale, Biodiversité et Management des écosystèmes’ (LSVBME), du Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Officielle de Bukavu, qui établit un système agroalimentaires durables, fondée sur cinq principes et 20 actions liées entre elles, applicables dans tous les secteurs et à différentes échelles.
Cette dernière propose dans son cadre stratégique, pour les cinq années à venir, quatre aspirations fondamentales notamment : améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie pour tous.
Parmi les plus stratégiques, trois solutions faisant appel aux forêts et aux arbres, qui viennent en complément d’autres actions visant à instaurer des systèmes agroalimentaires plus efficients, plus inclusifs, plus résilients et plus durables sont proposées.
Comme retombé, l’économie de la RDC va prospérer aussi à la bonne santé de la forêt.
Les forêts et les arbres constitueront des biens précieux qui, si on applique les solutions forestières, ils peuvent contribuer à la relance et à l’instauration d’économies locales plus résilientes.
Le Professeur rappel que les solutions forestières partent du principe que les solutions à apporter aux crises auxquelles nous sommes confrontés ont des répercussions économiques, sociales et environnementales qui doivent être abordées dans leur globalité.
La dégradation de l’environnement contribue au changement climatique, à la perte de biodiversité et à l’apparition de nouvelles maladies.
Il conclut en disant que les forêts et les arbres peuvent jouer un rôle crucial face à ces crises et dans l’instauration d’économies durables.
Ces trois solutions liées entre elles et faisant appel aux arbres et aux forêts peuvent faciliter la relance de l’économie et de l’environnement, précise le Professeur.
Pour agir en ce sens de façon optimale, il faudra réorienter la politique nationale de manière à tirer parti au maximum des synergies entre ces solutions et entre l’agriculture et le secteur des forêts, dans l’ensemble du système agroalimentaire, et de manière à encourager l’investissement dans le secteur privé.
Joel MUBAKE
Un commentaire
Pingback: Amélioration Des Conditions Socio-Economiques Des Ménages Vivant Dans Et Autour Des Sites Miniers Du Sud-Kivu : Gage d’un développement équitable. - SddNature