Une étude publiée dans le journal MDIP récence une liste de 247 espèces indigènes et une espèce introduite d’ichtyofaune (poissons) du Parc National de l’Upemba dans le bassin du Haut Lualaba contre 116 espèces recensées par les études antérieures.
Les espèces indigènes appartiennent à 78 genres, 26 familles et 15 ordres. Parmi ces espèces, 78 sont endémiques au parc, 35 attendent une description formelle et 5 ont besoin d’une étude plus approfondie pour clarifier leur statut, explique Bauchet Katemo Manda, l’auteur principal, chercheur en Biodiversité et exploitation durable des zones humides, à l’université de Lubumbashi.
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En effet, en terme de richesse spécifique, la famille de Cyprinidae vient en première position avec 51 espèces, suivie de Mormyridae et Mochokidae avec respectivement 26 espèces chacune, Alestidae avec 18 espèces, Distichodontidée avec 18 espèces, Amphiliidae avec 17 espèces et Cichlidae avec 16 espèces, renchérit l’auteur.
Selon lui, Heterotis niloticus et l’espèce introduite accidentellement de l’ichtyofaune de ce parc. Parmi les espèces indigènes recensées nous avons : Polypterys ornatipinnis, Campylomormyrus rhynchophorus, Microthrissa congica, Parakneria sp (kalule), Enteromius kamolondoensis, Chelaethiops congicus, Nannochara hadros, Alestes macrophthalmus, Bagrus ubangensisClarias buthupogon, etc.
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Cette étude confirme que la biodiversité du Parc Natioanl de l’Upemba était sous-estimée par les études antérieures qui lui attribuaient seulement 116 espèces, souligne l’auteur.
Selon lui, il y a nécessité de mettre en œuvre et d’approfondir l’élaboration de lignes directrices et de plans de préservation du poisson pour permettre une meilleure conservation de l’ichtyofaune du parc, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE
2 commentaires
Voulez- vous trouver un système de vulgatisation de cette oeuvre , je vous propose de faire des étangs types dans les écoles agricoles supervisés par votre expertise.
Ir. Kabongo Augustin
Inspecteur général adjoint de l’Ens. Tech/IGE/EPST
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