La méthode de purification et séparation de coltan du Kivu développée, témoigne d’une réduction de la consommation de l’agent fluorant et, surtout, d’effets moins nocifs des gaz générés. Le lixiviat résultant a une faible acidité, selon une étude publiée dans la revue ORBI de l’Université de Liège.
Cette étude consistait à développer un concept technologique de purification et de séparation du tantale(Ta) et niobium(Nb) des minerais de coltan du Sud-Kivu sans utiliser l’acide fluorhydrique à aucune étape du procédé.
Les aspects cinétiques et thermodynamiques du grillage alcalin du minerai de coltan de Numbi à Kalehe et l’optimisation des paramètres de grillage alcalin de l’échantillon de Lulingu à Shabunda ont été étudiés, explique l’auteur principal Alidor Mbaya Shikika, docteur en génie minéral et métallurgie extractive, et chercheur à l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu.
Selon toujours cet auteur, la purification et séparation du Tantale(Ta) et Nobium(Nb) ont été réalisées en utilisant OCL, MIBK et Aliquat®336.
Cependant, l’extracteur Aliquat®336 s’est avéré avantageux par rapport aux l’autres du point de vue technique et environnementale, déclare l’auteur. Cette étude a démontré la possibilité de séparation du Ta et du Nb à l’aide d’Aliquat®336 pour produire des oxydes de Ta et Nb de haute pureté sous forme de poudre.
L’inspection RF, RD et SEM-EDS des poudres obtenus mets en lumière leurs caractéristique intrinsèques au vu de leurs utilisation, conclut l’auteur.
Joël MUBAKE