Les Gorilles de montagne en liberté ne sont pas responsables de la transmission de virus de l’herpès simplex humain de type 1 (HSV-1). C’est le résultat de l’étude publiée le 19 octobre 2022 dans le journal américain de primatologie.
Afin de mieux caractériser les herpès virus infectant les gorilles de montagne dans la zone de conservation transfrontalière des Virunga (RD Congo, Rwanda et Ouganda) et de déterminer la présence ou non de HSV-1 dans la population libre, Tierra Smiley de l’Université de Californie et son équipe ont mené une enquête à l’échelle de la population pour tester la présence d’herpès virus transmis par voie orale.
A travers l’analyse de l’ADN extrait de plantes mâchées et jetées, prélevées sur 294 individus de 26 groupes, et les échantillons criblés par réaction en chaîne par polymérase à l’aide de tests spécifiques au pan herpès virus et au HSV-1, l’auteur constate qu’aucune preuve ne prouve que les virus de l’herpès humain aient infectés des gorilles de montagne en liberté.
Cependant, l’auteur découvre des homologues spécifiques aux gorilles des herpès virus humains, notamment des cytomégalovirus (GbbLCV-1 et 2), un lymphocryptovirus (GbbRHV-1) et un nouveau rhadinovirus (GbbRHV-1) avec des caractéristiques similaires.
Pour rappel, l’herpès est une maladie virale, contagieuse (sexuellement transmissible si l’herpès est HSV2 ou par simple contact buccal si HSV1), et responsable d’affection de la peau, des muqueuses et parfois du système nerveux, caractérisée par des crises d’éruption vésiculeuse de boutons groupés.
Joël MUBAKE